augustus & sidney

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Une soirée, chez un pote, avec pleins de charmantes demoiselles, et des mecs bien ; tu y fonces, la question ne se pose pas. En plus, tu sais que tu vas bien y manger, que tu vas bien y boire, que tu vas bien t'éclater. C'est pourquoi j'étais là, une bière à la main, le cul adossé à un radiateur et une clope entre les lèvres. Je discutais avec la petite-soeur de notre hôte. Une charmante demoiselle qui venait d'arrivée en ville. Elle n'y connaissait rien. Elle ne savait rien de la ville, rien de ses habitants. Par conséquent, elle ne savait rien sur moi, ni mon passé, ni mon caractère de merde, ni rien. Rien. Rien. Alors j'avais envie d'en profiter pour parler, simplement, pour une fois. J'avais envie d'en profiter le temps d'une soirée, durant laquelle je pourrais enfin être moi-même. Sans me soucier de quoi que ce soit, si ce n'est de m'assurer du sourire de la personne se trouvant face à moi - tout en m'assurant qu'elle possédait toujours un verre rempli à la main, également,  c'était important pour toute bonne personne souhaitait passer une agréable soirée en ma compagnie. L'alcool me rendant extrêmement drôle et tactile. Les gens commençaient de plus en plus à pénétrer dans l'enceinte de l'appartement. La chaleur ambiante augmentait. Les musiques entraînantes s'enchaînaient. Et ma discutions s'intensifiait en confidences. Du moins, jusqu'à ce que j'entende quelqu'un dire que Augustus arrivait. Bon, je dis que je reviens à la demoiselle en écrasant ma clope dans le cendrier à côté de moi et je me tire dans la foule. La je saute littéralement sur le dos de Gus et lui colle un foutu bisou sur la joue. « Mec, j'ai cru que tu viendrais pas ! Apprend à utiliser la touche répondre de ton téléphone quand je t'envoie un message ! » je lui en avais envoyé un entre deux séance de tatouage, oui je suis civilisé et j'ai un portable, dafuk problème ?