(and I will stumble and fall)

PRÉNOM(S) NOM Enola Marlene Flynn. DATE ET LIEU DE NAISSANCE Elle est née à Bryan et prend une année de plus chaque 17 Juillet, tous les ans, immanquablement. ÂGE 27 ans. NATIONALITÉ ET ORIGINES Elle est américaine. STATUT CIVIL C'est plutôt compliqué, mais elle affirme être encore en couple. MÉTIER/ÉTUDES directrice artistique dans une grosse agence de communication. STATUT MONÉTAIRE Son investissement sans faille dans son métier lui a permis de se construire une situation plutôt confortable ($$$) TRAITS DE CARACTÈRE féroce, réfléchie, travailleuse, obstinée, espiègle, créative, perfectionniste GROUPE Happy ending.

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when i have come so far.

PENSEZ-VOUS QUE L'AMOUR NE SE DÉFINIT QUE COMME UNE PASSION ? Pour elle, l'amour n'a rien d'une passion. Une passion, c'est un brasier destructeur qu'on ne contrôle pas et qui s'éteint aussi brusquement qu'il s'est allumé. Non, l'amour est un feu bien plus paisible, une douce flamme auprès de laquelle on se blottit, que l'on nourrit et que l'on sait raviver. L'amour, c'est tout un équilibre qui s'instaure, qui dure, et qui ne finit jamais. Elle aime bien se dire que tout est serein quand il s'agit d'aimer, que tout peu être contrôlé, que rien ne lui échappe, que tout éternel et qu'il n'y a rien de moche ni de dévastateur dans le fait de confier un bout de sa personne à quelqu'un d'autre. ÊTRE AMOUREUX, EST-CE VIVRE À DEUX (PARTAGER SON ESPACE, SON INTIMITÉ) ? C'est vivre à deux, trimer à deux, prospérer à deux. C'est un peu utopique comme vision, mais Enola voit la vie amoureuse comme un partage total de tout ce qui nous constitue. C'est à la fois quelque chose de transcendant et de tout à fait trivial. C'est n'avoir qu'à jeter un oeil à sa moitié pour voir que quelque chose ne va pas et c'est aussi lui faire passer un rouleau de papier toilette quand il n'y en a plus en stock dans les toilettes. Enfin ça, c'est en théorie. En pratique, les choses ont un peu changé dans sa tête, et maintenant elle aime bien l'idée d'avoir son petit havre de paix, son petit espace, son petit travail acharné qu'elle mène dans son coin sans avoir à rendre des comptes à l'homme de sa vie. À CONTRARIO, RÊVEZ-VOUS D'UN AMOUR ÉTERNEL - OU CELUI-CI N'EST-IL POUR VOUS QU'UN SENTIMENT ÉPHÉMÈRE ? L'amour, ça dure, ça dure, ça dure. C'est increvable, c'est à jamais, c'est le meilleur et le pire combinés dans une éternité infinie à tout jamais. L'amour n'est pas toujours aimant, cependant. Il a des hauts et des bas, parfois il se met en grève et laisse une jeune femme enceinte décider d'avorter parce qu'il gère pas trop, l'amour. Mais c'est pas grave, parce que l'amour triomphe toujours, il parait. Bon, le sien d'amour éternel, il bat un peu de l'aile, mais ça s'arrangera.

Enola passe la plupart de ses nuits à travailler, ses lunettes perchées sur le bout de son nez tandis qu'elle pianote sur son ordinateur. + Elle a d'ailleurs échangé son habituelle consommation (excessive) de thé contre l'absorption à longueur de journée de café et autres substances stimulantes. + Elle mène ce rythme un peu malsain depuis plusieurs mois, et ce même après avoir obtenu la promotion à laquelle elle aspirait. + Elle a avorté sans le dire à Rupert, et justifie cette négligence par le fait qu'il avait suffisamment de problèmes à gérer à l'époque. + On ne la voit pas sortir de chez elle sans être impeccablement présentable. + Que ce soit par la force ou la séduction, Enola obtient toujours ce qu'elle veut. + C'est une grande frileuse. Quand Rupert est là pour chauffer le lit, ça va, mais quand il est en déplacement Dieu sait où, elle en est réduite à glisser une bouillotte sous les draps pour ne pas grelotter. + Il ne sert à rien de la faire boire, elle perd toute cohérence au bout d'un verre et demi. + Elle achète tous les vieux livres qu'elle croise, mais ne les ouvre jamais. + Elle dessine des phallus quand elle est en panne d'inspiration - et c'est assez fréquent. + Son film préféré est Forrest Gump, mais elle serait incapable de dire pourquoi. + Elle a toujours aimé taquiner Rupert concernant son kilt. Elle s'est d'ailleurs juré de lui proposer un jeu de rôle coquin avec cette chose, un jour. Mais pas tout de suite.

who am i.

PSEUDO/PRÉNOM Noémie. ÂGE 20 ans. CÉLÉBRITÉ SUR L'AVATAR Gemma Arterton. COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM Par Sarah ~~comme d'hab~~. COMMENTAIRES le forum me semble prometteur (and I will stumble and fall) 1228966210

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. MOT DE LA FIN kilt.

maybe not one i was before.

Elle était persuadée que d’ici la fin de la journée, elle serait capable de retracer le plan complet des toilettes du bureau, tellement elle y avait passé de temps durant ces dernières heures. La journée avait pourtant bien commencé. Malgré une nuit courte et quelque peu nauséeuse, elle s’était levée, avait avalé une tasse de thé et un bout de cheesecake qui avait survécu au repas de la veille, avait pris la voiture et s’en était allée travailler, comme tous les matins. Rien d’anormal. Rien d’inquiétant. Il était près de dix heures lorsqu’elle dut s’excuser en pleine réunion pour aller déverser le contenu de son estomac dans ce qui allait devenir son refuge pour la journée. Et cela n’inquiéta pas qu’elle. La petite Marcy, le rayon de soleil de la boite qui pensait plus aux autres qu’à elle-même, l’avait suivie et avait retenu ses cheveux pendant que de violents spasmes se déchainaient sur son estomac. Elle lui avait tendu un gobelet rempli d’eau, l’avait aidée à se redresser, et avait dit tout haut ce qui la chagrinait tout bas.
- Toi, malade ?
- Je crois que cette maladie, c’est mon mec qui me l’a refilée, avait-elle répondu dans un sourire dépité.
Son sourire s’était effacé depuis longtemps, maintenant qu’elle était en train de pisser sur ce fichu bâtonnet que Marcy était allée acheter pendant la pause déjeuner, toute frétillante d’excitation maintenant qu’elle avait compris qu’Enola avait probablement un parasite dans l’utérus. La jeune femme se triturait les méninges depuis des heures pour comprendre quand et comment cela avait pu se produire. Elle prenait la pilule, par tous les diables. C’était pas possible, elle ne pouvait pas être enceinte. Elle allait assassiner Rupert. Rupert. Bon Dieu, Rupert. Qu’est-ce qu’il allait dire de tout ça ? Elle s’apprêtait à sortir son téléphone pour l’appeler et lui demander que faire lorsque la voix guillerette de Marcy la ramena à la raison de l’autre côté de la porte.
- Alooooors ?
Elle fixa l’insolent petit signe qui la narguait depuis quelques instants et poussa un soupir de dépit.
- Fausse alerte, Marcy, c’est négatif.

♒︎

En moins d’une heure, c’était fini. On l’avait anesthésiée, préparée, aspirée de l’intérieur, curetée, expédiée en salle de repos, et expulsée du centre d’avortement en un temps record. Elle se retrouvait sur le parking, encore un peu éberluée, tenant entre ses mains l’échographie qu’elle avait demandé à récupérer alors qu’elle n’en voulait même pas. « Ne restez pas seule aujourd’hui », lui avait conseillé la secrétaire au moment de partir, et elle se dit qu’il était préférable qu’elle suive cette instruction. Elle se sentait étrangement vidée, dans tous les sens du terme. On lui avait vidé l’utérus, vidé le moral, et vidé le portefeuille. Elle laissa échapper un petit rire amer et se dirigea vers la voiture. D’un geste nonchalant, elle balança l’échographie sur le siège passager et s’installa devant le volant en se demandant vers qui elle pouvait aller chercher du réconfort. Certainement pas sa mère. Si sa mère apprenait l’abomination qu’elle venait de commettre, il était certain qu’elle se ferait renier. Agatha était à l’étranger, pour une conférence bidon, et ne pourrait donc pas assumer son rôle de meilleure amie en ce jour sinistre. Il restait Kit, qui en plus habitait dans une petite ville qui se trouvait justement sur le chemin du retour, presque à égale distance de Houston et Bryan. Le trajet fut pénible. Une douleur fantôme s’éternisait dans son bas ventre, mais quelque chose lui disait que c’était plus psychologique qu’autre chose. Elle n’avait pas bénéficié de sédation, et avait ainsi assisté à l’intervention, en temps réel. Et cela l’avait visiblement davantage perturbée que ce à quoi elle s’était attendu, finit-elle par admettre en se garant devant chez sa soeur.
Une fois dans le hall de l’immeuble, elle sonna à plusieurs reprises à l’interphone, sans obtenir la moindre réponse. Elle s’obstina pendant plus de cinq minutes, bien déterminée à ne pas rester seule aujourd’hui, mais finit par capituler lorsqu’un résident arriva à son tour et lui lança un coup d’oeil désapprobateur. Ses pieds la ramenèrent en trainant vers sa voiture et ses yeux se posèrent sur le maudit cliché qui allait la hanter jusqu’à la fin de ses jours. Alors, prise d’une impulsion soudaine, elle s’en empara, dégotta dans la boite à gants un stylo et une vieille facture de garagiste qu’elle défroissa à la hâte, et y écrivit de son écriture penchée Je te confie ça, je n’arrive pas à m’en débarrasser. Merci de ne rien avoir dit à maman, appelle moi, xxx. Elle ne signa même pas, ressortit de la voiture, balança l’échographie et le mot dans la boite aux lettres de Kit, et s’en alla très, très vite.
Elle avait pris la bonne décision. Qu’aurait-elle pu décider d’autre, en étant ainsi livrée à elle-même ? Elle ne pouvait pas décider seule de garder un bébé, tout de même. Et si elle l’avait gardée, et que Rupert n’en avait pas voulu ? Elle se serait retrouvée à élever un gamin, toute seule, avec comme seul revenu son salaire d’assistante dans une boite de pub ? Ce n’était pas envisageable. Même s’il en avait voulu, leur rythme de vie n’était pas adapté à un tel cas de figure. Non, elle avait fait le bon choix. C’était sa faute à elle, après tout, si elle était tombée enceinte. Si elle avait pris sa pilule avec plus d’assiduité, rien de tout cela ne se serait produit. Elle avait pris la bonne décision.
- Vous pensez que j’ai pris la bonne décision ? demanda-t-elle à la caissière qui était en train de scanner les trois pots de glace qu’elle venait d’acheter.
Cette dernière la regarda, interloquée, et haussa les épaules.
- Vous m’avez l’air d’être une jeune femme pleine de bon sens, si vous avez décidé de vous enquiller trois litres de glace, c’est sans doute justifié.
Enola hocha la tête, satisfaite, et partit, ses pots de glace sous le bras, se réfugier chez elle puisqu’il était désormais évident qu’elle allait rester seule aujourd’hui.
Tout était silencieux lorsqu’elle entra, mais le silence ne la déphasa pas. C’était toujours silencieux quand Rupert n’était pas là. Et cela faisait presque trois mois qu’il n’était pas là. Elle alla ranger deux pots dans le congélateur après en avoir déposé un sur la table basse, dans le salon. Elle revint avec une cuillère, s’arrêta devant la bibliothèque où les vieux livres qu’elle achetait sans jamais les lire prenaient la poussière, et décida qu’il était grand temps de changer ses mauvaises habitudes et de se mettre à les lire. Elle en choisit un au hasard et alla s’asseoir sur le canapé. Elle engloutit une cuillère de glace, ouvrit le livre, et commença à lire. Et puis, au bout de deux pages, elle le jeta négligemment contre l’étagère, et se leva à nouveau pour en choisir un autre. Elle se rassit, rouvrit le livre, recommença à lire, et lança également ce bouquin. Elle se releva, retourna vers la bibliothèque, prit un livre, puis un autre, et encore un autre, et ne prit plus la peine de retourner sur le canapé. Elle se contenta de s’asseoir par terre, à tourner fébrilement les pages sans obtenir satisfaction. Elle se leva une nouvelle fois, sentant la colère monter en elle, et saisit plusieurs ouvrages qu’elle balança par dessus son épaule. Elle entendit quelques pages se déchirer, d’autres s’envoler. Elle entendit le bruit sourd d’un livre lourd qui s’écrase furieusement sur le sol, et elle recommença. Elle se trouva bientôt au milieu d’une pile de livres, pour certains éventrés, pour les plus chanceux seulement cornés. Elle observa le massacre sans rien éprouver d’autre qu’un profond dégoût, et elle finit par se laisser glisser jusqu’au sol. Elle ne comprenait pas pourquoi elle faisait tout cela, mais elle ne chercha pas à se ressaisir lorsqu’elle saisit le livre le plus proche d’elle, l’ouvrit, et en arracha consciencieusement chaque page. Le premier sanglot la secoua alors qu’elle s’attaquait à sa seconde victime, et il ne fallut que quelques instants pour que l’encre des pages qu’elle tenait encore à la main soit dilué par les larmes furieuses qui s’écrasaient sur le papier. Son téléphone ne sonna pas, personne ne vint la voir, et elle continua à pleurer pendant tout le reste de l’après-midi, à marmonner de temps à autre qu’elle avait pris la bonne décision, mais la conviction lui manquait. La glace avait complètement fondu lorsqu’elle se leva enfin, et Rupert ne savait toujours pas qu’elle avait pris la bonne décision.

Bienvenue. (and I will stumble and fall) 1228966210

La belle Gemma. (and I will stumble and fall) Herz

(and I will stumble and fall) 3375318516

Bienvenue.

BONASSE.

Rupert Ludlow a écrit:: BONASSE.

... charmant, comme toujours (and I will stumble and fall) 700611170

à part ça, merci pour l'accueil les poulets (and I will stumble and fall) 3543978693

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Bienvenue parmi nouuus ! Je te réserve ça pour cinq jours alors !
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